Je ne suis ni psychiatre, ni psychologue. Pourtant, mon intuition me dit qu’on doit beaucoup notre résilience à notre enfant intérieur.
Trouver de l’émerveillement dans le chaos, l’incertitude, la noirceur même . S’échapper du réel le temps d’un jeu, se lover dans des textures douces et enveloppantes. Ces instincts de protection révèlent et réveillent davantage l’enfant en nous. C’est lui qui a cette force surhumaine pour nous garder debout.
Il nous rappelle que le temps qui compte vraiment n’est que le présent. Qu’anticiper c’est bien une affaire de Grand, mais à quoi bon tenter de contrôler l’incontrôlable ?
Alors doucement il nous prend par la main et nous murmure d’arrêter de faire des plans sur la comète et de juste regarder un moment les étoiles.
Quand j’ai vu mes collègues revenir fièrement avec un sac de boîtes de Lego l’autre jour, j’ai souri. Et moi, avec mes puzzles sous le bras, j’ai souri aussi.
On aura jamais autant construit notre créativité sur un monde en déconstruction. Simplement. En recouvrant notre imagination d’antan.
Ces derniers temps rien ne m’apaise plus lorsque j’ouvre mon téléphone que de regarder des chiens et des chats se faire sauver par d’altruistes êtres humains ( The Dodo).
Alors notre responsabilité d’adulte, c’est peut-être de continuer à croire qu’aujourd’hui est plus important que demain.
Prenez soin de vous 😊